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y4 MEMOIRES DE PIERRE DE L'ESTOILE.
« fissent pas tous pendre? — Sepojare, dist tout douce cernent l'Italien. »
Ce mesme jour on trouva escrit d'un charbon, contre la porte Saint-Antoine, le huittain suivant:
Plusieurs pour la sainte Ligue Souffrent plus que l'Enfant prodigue : Car, disnant avec les pourceaux, Il mangeoit choux, rare et naveaux ; Et eux, avec leurs maigres lippes, Sont bien heureux manger les trippes Et boudins d'asnes et chevaux, Faute de si friands morceaux.
Contre les ovants des boucheries de la porte de Paris, où il n'i avoit que frire, sinon quelques pieces de vieilles vaches et graisses de chevaux, asnes et chats qu'on y voyoit estalés, au lieu des moutons, veaux et bœufs, 6n trouva ce mesme jour escrit en grosses lettres ce qui s'en suit : Hœc sunt munera pro ils qui vitam pro Philippo profuderunt.
Le mecredi 8 aoust 1.590, fust excité un tumulte
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